Les films écrits par Stéphane !!!

 

 

Stéphane n'est pas seulement le chanteur que l'on connaît, plein de ressources, il est aussi

scénariste à ses heures... En voici pour preuve son premier scénario !

 

 

Les fils des gendarmes.

( écrit par Stéphane)

 

    Comme c'est beau à Saint Tropez. Il paraît que mon père était gendarme à St Tropez. C'est pour cela que moi, j'ai choisi les gendarmes. oui ! Mon père serait fier de moi. Je vais essayer de faire du bon boulot, quand j'y pense, peut-être avait-il des fils, les collègues de mon père. Maman a parlé que la gendarmerie se trouvait à cet endroit. Ils sont partis, je vais m'emmerder, car je ne connais personne à Saint-Tropez. Quel est ce bruit ! ... Je me retourne, et il me semble reconnaître le fils du chef Cruchot. Je lui demande si son père était gendarme de carrière. Il me répond que       « oui », et me demande comment je possède ces renseignements. Un gradé qui téléphone à la gendarmerie, au fils Cruchot. 

« Vos parents font des farces à Saint-Tropez. Ils reviennent, la nuit, faire peur aux vacanciers. 

- Mais ce n'est pas possible, puisqu'ils sont morts.

- Mais, malheureusement, c'est vrai, il faut que cela cesse. »

 

    Le fils Cruchot fait l'appel: « Est-ce que tout le monde est là ? » 

Puis l'appel fini, repart en tournée. En sortant, ils rencontrent, Sœur Marie.

« Ah!..., bonjour mes fils. 

- Bonjour ma sœur , ils répliquent.

- Vous voulez que je vous dépose quelque part, à la plage, alors montez. » 

 

    Elle démarre à toute vitesse. 

« Vos papiers, ma sœur, vous êtes en infraction et je vais vous donner une contravention. »

 

    Juste à ce moment, on voit dans le ciel le visage du chef Cruchot. 

« Oh ! ..., non, tu ne vas pas faire cela ; elle nous a souvent rendu service en nous transportant. ».

 

    Arrivé à la plage, on voit les fantômes des gendarmes de Saint-Tropez. Les fils les arrêtent, et s'aperçoivent que ce n'étaient que des jeunes gens déguisés et vêtus de draps. 

« Foutez-moi ça au trou. »

 

    Mon papa était gendarme, et le mien était pompier. 

« Ah!..., c'est bien envoyé, bon travail, chef ! »

 

    Un instant d'inattention. Les jeunes gens bousculent les gendarmes qui tombent sur le sable. Le chef Cruchot dit :

« Attrapez-les ! Attrapez-les, bande de minables ! ... Attrapez-les ! ... Bande de minables! ... »

 

    Les gendarmes courent jusqu'à la route, et aperçoivent des chevaux sauvages.

« Allez, c'est bon, on a trouvé ce qu'il nous fallait ! ... 

- Qu'avez-vous trouvé Cruchot?  demande le sergent Beaupied. Vous n'avez quand même pas l'intention de monter là-dessus, Cruchot ! rajoute-t-il.

- Allez, montez, c'est un ordre ! 

- Vous êtes malade, Cruchot!  dit le sergent Beaupied.

- Vous préférez peut-être dire au commandant que les voitures nous ont été volées ! 

- C'est vrai, vous avez raison, Cruchot! 

- Allez, montez tous, c'est un ordre, allez, foncez, foncez ! ... 

- Que Dieu vous garde, mes fils! survint une voix féminine.

- Ah ! Mais ! ... vous étiez donc là, ma sœur! Nous n'avons pas le temps en ce moment, nous avons une mission à remplir ! Au revoir, ma sœur!...

- Au revoir, mes fils, et bonne route!...»

 

    A ce moment-là, ils montent sur les chevaux qui se mettent aussitôt à galoper. Ils réussissent à combler la distance, et rattrapent leurs voitures. Comme les fuyards ne veulent pas s'arrêter, ils décident de se lancer à l'assaut. Nos gendarmes se prennent pour des justiciers. La vitesse des voitures s'accélère et des lassos viennent tous se fixer sur les boucles des attelages; les gendarmes, un par un, tombent de leur chevaux, et sont traînés jusqu'à Saint-Tropez, en prenant feu, par l'échauffement.

 

    Les jeunes descendent de voiture, et les déposent ainsi devant la gendarmerie puis prennent la fuite. Les gendarmes sont dans l'eau, tout trempés et en sortent. Ils pensent à louer des tandems. 

Cruchot dit : « Je suis fatigué, j'en ai marre. »

 

    Avec les tandems, la vitesse s'accélère, et ils décident de freiner. Et CRAC ! PAF! Les freins cassent. Y a un fossé, alors, il crient tous : « Ah,  mon adjudant! »

 

    Les gendarmes se prennent pour des oiseaux volants, alors il y en a un qui atterrit dans la bouse de vache,  y en a un qui atterrit dans un arbre. Cruchot, lui, a de la chance, le choc est amorti par sa femme qui se trouvait là à ce moment-là.

 

(à suivre .?.)